Moma Poka

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Fragiles

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Un jour, un ange m’a dit que l’ignorance
était le pire fléau de l’existence.
Regarde ces âmes fardées de faux-semblants,
ces vies truffées de barricades.
Et quand le vent tempête sur nos têtes,
balayés nos amours et nos rêves, si ...
Fragiles, fragiles, fragiles, si fragiles
Nous sommes tout nus comme des vers, brisés par le destin

Et pourquoi ce sentiment d’impuissance
devant tous ces nœuds entrelacés
J’entends nos âmes qui se déchirent
Ces vies qui cherchent dans leur conscience
ce venin, le poison de la haine
fait éclater la guerre une fois de plus
souffrance et démence, qui sont nos ennemis, ce n’est pas si...
Facile, facile, facile, si facile
Nous sommes tous nus comme des vers brisés par le destin

On s’invente une patrie pour se rassurer
où règne l’hypocrisie préméditée.
On reconstruit nos familles ;
on convoitise des broutilles.
Chacun pour soi c’est moi le plus fort
les pauvres, on les mettra dehors
Serviles, futiles, y a rien à en tirer
débiles, bannis, bons à exterminer

Un jour, dieu a promis le paradis
à l’humain qui aurait vraiment compris,
pour que l’homme devienne un grand soleil
qui brille de mille feux sur l’arc-en-ciel
serein, apaisé, l’âme solidaire ;
toujours prêt à se rendre utile sur terre ;
crever l’abcès sans plus de maladies
et que toutes ces âmes soient bénies,
Tranquille, tranquille, la conscience tranquille
tout nu comme un ver, mais en paix pour l’éternité.

© Carole / Moma Poka 


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